Aujourd’hui la Biscotte a 6 mois.
Je sais que pour vous, ça n’est qu’un enfant de plus qui grandit mais pour moi, c’est le spectacle le plus fou auquel j’ai pu assister.
La Biscotte a 6 mois et le petit humain qu’elle est ne s’arrête pas de s’exprimer.
Elle aime taper fort avec des objets qui font du bruit sur des surfaces dures, n’aime pas mettre les manches des pulls.
Elle aime rigoler avec toutes les personnes qu’elle croise, n’aime pas qu’on lui touche le cou.
Elle aime Don’t look back in anger d’Oasis, n’aime pas être limitée dans ses mouvements.
Elle aime attraper tout ce qui passe à portée de main, s’amuser avec sa voix, machouiller les cheveux de maman et les lunettes de papa, jouer avec les emballages qui font du bruit, explorer le monde en marche arrière, grignoter la spatule en silicone rouge, regarder les feuilles qui bougent dans les arbres, manger les livres, les chaussures, les jouets, les poubelles.
Moi, j’aime quand elle rigole, quand elle sourit le matin dans son lit, quand elle me papouille avec ses mini-mains pendant la tétée, quand elle a le regard qui brille de bonheur, quand elle « me parle ».
Quand elle enfouit son visage dans mon cou et qu’elle s’endort.
J’aime quand elle est loin de moi et qu’elle me regarde, comme pour prendre le courage de s’éloigner encore.
Surtout, j’aime le bonheur qu’elle répand autour d’elle, la joie de ma grand-mère, celle de mes parents ou de mes beaux-parents.
Elle m’a appris que le sommeil n’était pas vital, qu’allaiter donnait une faim de loup, qu’avoir le visage tartiné de bave, ce n’était pas si grave, qu’aucune musique au monde ne valait son rire, qu’aucun parfum ne valait son odeur. Elle m’a appris que j’étais une femme. Que j’étais une mère.
Aujourd’hui, la Biscotte a 6 mois. Et j’aime qu’elle ait fait de nous des parents.