L’enfant chérie (aka La Biscotte) va bientôt attaquer la diversification alimentaire, c’est à dire jeter de la carotte à moitié écrabouillée partout sur les murs blancs du salon. Avec mon cher et tendre, nous avons choisi de lui faire confiance et avons opté pour la DME (diversification menée par l’enfant, si ça t’intéresse, on en reparlera). Nous avons écouté les conseils des autres parents, intégrés les notions de sécurité de base et même regardé deux/trois vidéos de gag, histoire de se préparer.
Maintenant se pose la question de la vaisselle.
Plusieurs points sont à prendre en compte :
- je ne veux pas d’une vaisselle bébé en plastique parce que le plastique et surtout parce qu’il me semblait important que la Biscotte mange “comme nous”, surtout dans l’optique de la DME. La même assiette pour tout le monde ;
- je ne veux pas que toutes mes assiettes en porcelaine finissent cassées, pas tant que j’y tienne particulièrement mais j’ai pas des masses envie de devoir racheter un stock toutes les trois semaines ;
- je veux que la Biscotte comprenne que si elle jette son assiette au sol, ça s’abime (il n’y a qu’en cassant/abimant qu’elle comprendra que ce n’est pas une bonne idée).
Après des heures de réflexion (FAUX ! j’ai surtout suivi les conseils de toutes les mamans bio de mon entourage c’est à dire de celles de Facebook), j’ai, enfin nous avons choisi de la vaisselle en bambou. Solide mais vivant. Suffisamment résistant pour survivre aux lancers mais suffisamment fragile pour garder les stigmates de ces accès de sauvagerie.
Le problème, c’est que la vaisselle en bambou, c’est comme les fringues, il y a de tout : du bol réalisé par un petit artisan à celui fait par un gosse en passant par la superproduction pleine de solvant… Du bambou, ok mais du bambou éthique.
Bibol est une marque française créée par une vietnamienne arrivée en France à 13 ans : Petite Lune.
A la fin des années 70, Petite Lune, a 13 ans. Fille de paysan, elle quitte seule le Viet Nam pour la France. Elle apprend le français et étudie. Après 20 ans de vie active, elle retourne dans son pays natal accompagnée de son mari. Ensemble ils découvrent le Viet Nam dont elle ne connaissait que son village. Au cours de ce voyage s’impose l’envie de développer une activité de commerce équitable : faire découvrir en France un savoir faire ancestral des artisans vietnamiens. Pour allier traditions et développement durable, commerce équitable et croissance économique, ils créent bibol.
La marque propose une gamme très large de vaisselle en bambou, nature ou laquée, il y en a pour tous les goûts (si vous aimez la vaisselle en bambou, évidemment).
Question éthique, la marque s’inscrit dans du commerce équitable et j’aime ça parce que les objets faits mains par des gosses de 8 ans, merci bien.
Ici, les artisans s’engagent à
- ne pas faire travailler d’enfant,
- envoyer leurs enfants à l’école,
- replanter les matières naturelles qu’ils utilisent,
- limiter leurs émissions de CO2 (ça, je vous avoue que je ne sais pas bien ce que ça veut dire),
- travailler sans solvant
Pour la Biscotte,
nous avons choisi une assiette et un bol, sans laquage pour garder la couleur naturelle du bambou. Idem pour nous, histoire d’avoir les mêmes assiettes au quotidien.
Certains plats, laqués rouge ou coquille d’oeuf me font clairement de l’oeil et sont déjà notés sur ma wish-list, Papa-Noël, si tu m’entends…
Seul inconvénient, mais c’est souvent le cas pour les produits éthiques et de qualité : ça coûte un bras. Comptez environ 15€ pour un bol, 28€ pour une assiette colorée et entre 40€ et 60€ pour un saladier.
Vous pouvez les commander en ligne (sans code promo puisque cet article n’est pas sponsorisé et sachez que je le regrette) ou en magasin.
Attention, les produits bibol sont souvent copiés, assurez-vous que la marque soit bien inscrite sous chaque pièce…